Blog du groupe minoritaire "Mieux vivre Obernai" au conseil municipal de la ville d'Obernai
Ainsi donc, la majorité a décidé, lors du conseil du 1er juillet dernier, et dans cet ordre :
1).création d’un nouveau restaurant entre la vieille piscine hors service et les installations du club de tennis, absolument indispensable pour le bon fonctionnement des équipements sportifs,
2). puis rénovation des installations de tennis : courts couverts (avec double vitrage pour que les sportifs ne prennent pas froid), vestiaires, sanitaires (dont urinoirs à déclanchement opto-électrique avec « détecteur en faux-plafond pour éviter le vandalisme »), club-house, récupération des eaux de pluie pour arroser les courts extérieurs (alors que l’Ehn coule tranquillement à côté !), etc.
3). et alors seulement réhabilitation du bâtiment d’accueil de la piscine et nouveau bassin de 20 m sur 30 posé dans l’ancien et sans pataugeoire pour les petits, remplacé ( ?) par un « spash-pad » (c'est-à-dire des jets d’eau ne nécessitant pas, contrairement à une vraie pataugeoire, la présence d’un surveillant de baignade). Les enfants pourront toujours patauger dans L’O.
Bien entendu, cet ordre (restaurant, tennis, piscine) n’est absolument pas lié au fait qu’on voudrait retarder de quelques années de plus l’ouverture de la prochaine piscine de plein-air pour le plus grand profit de l’espace aquatique L’O. Bien sûr que non !
Cet ordre est impératif. Qui oserait autoriser les camions et autres engins de chantier à venir défoncer les belles pelouses toutes neuves entourant le nouveau bassin si on inversait les priorités ? Car, et c’est encore le maire qui l’affirme, il est techniquement impossible de faire passer de tels véhicules par la voie d’accès normale au club de tennis dont la photo est reproduite ci-dessous, la pente étant bien trop rude.
Mais, que voulez-vous, avec 25 conseillers municipaux de la majorité plus naïfs les uns que les autres ? Car il n’y en eut aucun, l’autre soir, pour contester l’ordre des priorités décrété par le maire. Mais puisqu’on vous dit qu’on ne peut pas faire autrement...