Laurence Rumpler, présidente de l'association Quartiers de la Loi, réagit à l'article de cette semaine sur le chantier de la zone d'activités du Thal, en bordure de la route de Bischoffsheim.
« Dommage, pas de hamster, ni de site archéologique détectés sur les terrains devant accueillir l'agrandissement de la future zone artisanale du Thal.
Mais à proximité : présence de résidants déçus de l'attitude de la municipalité d'Obernai à leur égard (33 familles - plus de 80 personnes) regroupés dans l'association des Quartiers de la Loi pour préserver simplement leur cadre de vie. Nous avons rappelé au maire que suite à la crise économique, l'adéquation avec les nouveaux besoins des entreprises reste à être vérifiée, ainsi que l'impact de la suppression de la taxe professionnelle. Y a-t-il une telle urgence à accoler une nouvelle zone d'activité professionnelle à un quartier résidentiel, déjà enclavé dans un étau d'entreprises, alors qu'il y a d'autres possibilités autour d'Obernai. L'intérêt pour ce type de zone est d'être proche d'un échangeur , ce qui ne sera pas le cas de la ZA du Thal.
Notre association a proposé la mise à disposition de ces 4 hectares pour développer à Obernai une agriculture biologique de légumes et de fruits (le lycée agricole est en recherche de terrains). Cette surface se prêterait à merveille pour une vitrine locale de développement d'agriculture biologique, en appui concret au salon biologique qui se tient annuellement dans notre cité. Au nom de quelle fierté une municipalité ne serait-elle pas capable de faire marche arrière, quand manifestement elle sait s'être fourvoyée ? Évitons à tout prix ce réflexe tellement commun aux "décideurs" actuels, qui n'ont souvent qu'une seule option face à l'évolution d'une situation, c'est de persévérer dans l'erreur. »
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