Qu'on se le dise!

Une fois de plus, notre maire, qui est pourtant un professionnel de la politique, perd son sang froid. Et il s’excite contre notre groupe, ne supportant pas la contradiction, voire l’opposition.

Mais c’est vrai que nous n’approuvons pas :

- les conditions de la délégation de service public consentie au gestionnaire de la piscine L’O,

- la publicité pour L’O aux seuls frais de la ville dans les journaux municipaux pour le plus grand

  profit de la société privée exploitant cet espace nautique,

- la vente de notre patrimoine historique (la tour à l’arrière du 139 rue Gouraud),

- la vente programmée de la cour de Rothau, dernière propriété de la Ville au centre historique,

- les conditions de la délégation de service public consentie au gestionnaire du Pass’O pour lui

  permettre d’ajouter la location de 20 vélos (coût pour la ville : 84 000 €),

- le remplacement d’une titulaire de la médiathèque par un emploi low-cost,

- le mode de gouvernance solitaire et autocratique (l’école de musique en est un parfait exemple).

- l’augmentation éhontée des tarifs des concessions dans les cimetières,

- l’absence de tarification des services publics d’après un coefficient social.

- ….. et la liste n’est pas exhaustive !

Le maire prétend que la démission de notre collègue Hugues Heinrich est due à un manque de liberté de parole. Mais sait-il comment fonctionne notre groupe Mieux Vivre Obernai ? Chez nous, c’est fort simple : nous discutons très librement des questions inscrites par le maire à l’ordre du jour des conseils municipaux, et nous nous déterminons démocratiquement. En l’absence d’accord majoritaire, nous décidons la liberté de vote de chaque membre. En réalité, la démission de Hugues Heinrich est due à son engagement personnel profond contre l’implantation de l’usine de méthanisation.

En revanche, nous savons que, dans le groupe majoritaire, le mandat impératif est de règle ; les conseillers subissent une telle pression qu’ils votent tous comme un seul homme, toujours ! Et si un conseiller refuse de s’incliner, il est poussé à la démission. Un adjoint ne s’est-il pas trouvé récemment dans cette situation ?

Le maire s’étend sur les bienfaits apportés à notre commune par un conseiller de la majorité démissionnaire ; or, ce dernier s’est empressé de rejoindre une grande société de transport (Kéolis le délégataire du Pass’O) après avoir approuvé les modifications des contrats liant la Ville avec une de ses filiales ; est-ce que cela ne fait pas désordre ?

Enfin, il relève que Bruno Freyermuth a quitté l’autre soir une commission d’urbanisme qui, comme d’habitude, ne présentait  aucun intérêt ; d’ailleurs, les commissions se résument à la simple lecture du power-point projeté sur écran et n’offrent aucune possibilité de débat. Au point de nous interroger sur la pertinence de notre présence lors de ces commissions.

Pour finir sur une note positive, nous souhaitons la bienvenue à Fabienne Egner qui, colistière lors des dernières élections, n’avait pas été élue, et espérons qu’elle ne se laissera pas impressionner par les vociférations de B. Fischer.

Nous sommes décidés à poursuivre notre travail au profit de nos concitoyens. Qu’on se le dise !