A propos du conseil municipal du 4 mars 2013

Ambiance délétère installée par le comportement du maire, qui ne s’est pas gêné d’insulter de manière ignoble les membres de notre groupe Mieux Vivre Obernai. Il voudrait un conseil entièrement à sa botte. Il ne l’aura pas !

Nous avons approuvé le parti d’aménagement du secteur du Nouvel Hôpital d’Obernai et appris à cette occasion que la Ville s’apprêtait à prendre à sa charge une somme de près de 600 000 € pour l’installation de cet établissement, en remerciement de l’abandon de sa maternité et de sa chirurgie.

Mais nous avons refusé de reconduire une convention avec Pôle-Emploi tendant à renouveler un contrat précaire. Nous estimons qu’il nous appartient de lutter contre la précarisation des emplois et que la médiathèque mérite aussi des agents titulaires. Notre intervention se trouve là.

Nous avons approuvé le versement des subventions annuelles de fonctionnement aux associations, tout en ignorant les critères d’attribution. Et ce n’est pas demain que nous aurons accès à la clé de répartition de cet argent public. On nous cacherait une sorte de clientélisme qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Nous publierons prochainement le détail des attributions : les bénéficiaires connaîtront l’estime que la Ville leur porte.

Par contre, nous ne pouvions accepter le doublement des tarifs de location des bicyclettes Vél’O. Comment comprendre que la tarification d’un service qui, en un trimestre, aurait dépassé son objectif annuel - selon les mots du maire - doive subir une telle augmentation ?

Notre intervention peut se consulter ici. Favoriser les déplacements à vélo est notre objectif ; mais le système retenu (essentiellement en direction des touristes) ne nous paraît guère approprié.

Nous avons également refusé l’augmentation de près de 23 % du taux du versement transport, estimant qu’il ne fallait pas, au regard des difficultés économiques de nos entreprises, accroître le poids de leurs charges salariales. Notre intervention est jointe en annexe. Le succès de notre transport public est mitigé. Nous continuons à réclamer la gratuité de manière à remplir nos bus qui, trop souvent, circulent à vide. Tout le monde en convient, sauf notre maire. Ce dernier préfère comparer le nouveau taux obernois de 0,43 % au taux de la communauté urbaine de Strasbourg qui est de 2 %, alors que notre Ville ne dispose pas (encore ?) de tram.

C’est à ce moment que nous avons décidé de quitter la séance, estimant avoir été suffisamment insultés par le maire.

Nous n’avons donc pas pu approuver les comptes administratifs de l’année 2012, ni l’affectation des résultats dégagés l’année passée, ni même la reconduction du taux de nos impôts locaux. Encore que nos impôts augmenteront mécaniquement de 1,8 % du fait de la revalorisation forfaitaire des bases décidée par le parlement.

En d’autres circonstances, nous aurions pu voter contre les budgets 2013. Nous n’avons pas eu, dans ces conditions, l’occasion de la faire.